Etude : L’allaitement maternel prévient l’obésité à l’âge adulte

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Depuis plus de 20 ans, on parle de la relation qu’il y a entre l’allaitement maternel et l’obésité et aujourd’hui plus encore à cause de l’augmentation fulgurante de l’obésité dans de nombreux pays.

En effet, l’obésité, plus qu’une maladie, est devenue un fléau très courant. Elle engendre de nombreuses conséquences graves si l’on ne cite que les maladies cardio-vasculaires. De nombreux chercheurs, grâce aux études qu’ils ont effectuées, ont démontré que l’allaitement maternel contribue largement à la lutte contre l’obésité.

Que l’allaitement soit partiel ou exclusif, il a un rôle correctif sur la santé du bébé, surtout si la mère qui l’a porté a été atteinte de diabète gestationnel. Les résultats des études américaines ont montré que les bébés nourris au sein s’adaptent plus facilement à l’autorégulation de la prise alimentaire. Il a été constaté par des études que la quantité de lait que produit la mère s’obtient en fonction de celle consommée et demandée par l’enfant. Ainsi, ces bébés contrôlent mieux leurs apports, contrairement à ceux nourris par le lait industriel. Donc ils courent moins de risque à devenir, plus tard, obèses. Notons aussi qu’il y a moins de calories et de protéines absorbées par les enfants allaités que par les enfants nourris au lait industriel.

Investissement de santé à long terme

 

allaitement maternel

En fait, de nombreuses recherches ont montré que chez les enfants n’ayant pas été allaités (ou l’ayant été mais en peu de temps), il y a plus de risque de surpoids et d’obésité. Tout comme il réduit le risque d’insuffisance de poids, l’allaitement réduit aussi le risque de surpoids.

En outre, des études sur les apports nutritionnels après l’allaitement prouvent que si un enfant a été allaité durant les deux premières années de sa vie, ceci ne sera que bénéfice pour sa santé car en effet, il aura une diminution de la masse grasse à 20 ans. Cela s’explique par la richesse du lait maternel en graisse et sa faible teneur en protéine contrairement à ce que l’on trouve dans l’alimentation des jeunes enfants. Bref, le lait maternel est l’idéal pour le petit enfant parce que sa composition est la mieux adaptée à ses besoins nutritionnels.

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Explications des recommandations contradictoires

En ayant été nourri au lait industriel, un enfant risquerait encore plus d’être obèse, plus tard. De même s’il a été précocement sevré. Certes, ces résultats restent modestes mais ils sont toutefois significatifs. Donc, l’allaitement devrait toujours faire partie des stratégies de lutte contre l’obésité.

Ainsi, avant l’âge de 3 ans, il n’est pas nécessaire d’éviter les aliments riches en lipides. Bien que cela soit contradictoire, les aliments ayant une faible teneur en lipide, tels que les laitages allégés, ainsi que ceux riches en protéine, ne feront qu’accroitre le risque d’obésité de l’enfant. En effet, une restriction de lipide pendant le jeune âge rendra l’enfant plus susceptible au surpoids du fait que son corps produira, plus tard, plus de lipide pour faire face au déficit qu’il a eu. C’est une des raisons pour lesquelles certaines personnes âgées deviennent obèses alors qu’elles ne l’étaient pas à leur jeune âge.

 

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