Être malade : la première phobie des Français

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Une étude a été menée sur les Français concernant leurs réactions contre les maladies et d’une vue globale, l’on peut affirmer qu’être malade est leur première phobie.

Selon les pourcentages de cette étude menée par Ifop/Capital Images, 10 % des Français craignent d’être malades et ce, même si aucun symptôme ne se présente à eux.

En effet, sur l’échantillon interviewé, les 13 % affichent une anxiété aiguë face à la possibilité de couver quelque chose alors qu’ils sont en pleine forme et ne présente aucun signe douteux. Certains deviennent même hypocondriaques tant leur peur est élevée et c’est surtout cela qui les rendent malades au final. Sur cet échantillon, un peu plus de la moitié prenne peur d’être contaminé rien qu’en lisant un article concernant une pathologie précise alors que d’autres prennent peur en en entendant parler par leur entourage. Pour y faire face, ils vont immédiatement chercher des réponses pour se rassurer et la méthode la plus utilisée est internet que ce soit auprès des forums ou des blogs. Rares sont ceux qui iront consulter des bouquins qui tardent de donner des résultats et pourtant, seuls ces derniers sont vraiment fiables.

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32 % de l’échantillon étudié sont plus ou moins inquiets face à quelques symptômes qu’ils ont détectés par eux-mêmes, mais si d’autres vont immédiatement consulter un médecin pour avoir confirmation, d’autres les évitent comme la peste par crainte de voir leur peur se confirmer. Dans les deux cas, ils ont tous la même crainte : celui d’être malade. Pour les hypocondriaques, la sur-consultation est la méthode souvent utilisée. Ceci consiste à consulter, non pas un médecin, mais plusieurs médecins pour vraiment se rassurer.

Il faut savoir que ce sont surtout les hommes de moins de 35 ans et les Parisiens qui ont cette phobie démesurée sur leur état de santé. Selon Damien Philippot, directeur des études à l’Ifop, il arrive que des personnes qui évitent le sujet passent subitement dans le camp des hypocondriaques tant les doutes les rongent de l’intérieur.

 

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