Des plantes pour éviter le cancer et l’adénome de la prostate

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Le cancer et l’adénome de la prostate sont deux maladies totalement différentes, mais elles présentent souvent les mêmes symptômes. L’adénome se définit par une trop fréquente envie d’uriner (surtout pendant la nuit), un jet faible, une difficulté à uriner ou au contraire des mictions impérieuses, … bref des troubles qui atteignent beaucoup d’hommes ayant dépassé la cinquantaine. Ces mêmes troubles peuvent indiquer un début de cancer, donc il est toujours recommandé de voir un médecin pour établir un bon diagnostic.

L’adénome est une hypertrophie de la prostate ou un agrandissement anormal de l’organe. Cette hypertrophie serre la vessie et l’urètre d’où l’apparition de ces troubles. L’adénome n’entraîne aucunement le cancer de la prostate, mais s’il n’est pas bien traité, il peut entraîner des infections urinaires et une obstruction urinaire. Si de tels cas surviennent, une opération chirurgicale consistant à l’ablation totale ou partielle de la prostate peut être nécessaire. Il va de soi qu’une ablation de la prostate entraîne une stérilité avec des possibles troubles d’érection. Il n’est donc pas surprenant si beaucoup d’hommes souhaitent l’éviter autant que possible.

Il existe bien un traitement médicamenteux à base d’inhibiteurs de la 5-alpha réductase, mais ce médicament s’accompagne souvent d’effets secondaires assez gênant pour l’ego de l’homme. En effet, des troubles sexuels, une réduction de la libido, une gynécomastie, … peuvent survenir et là encore, aucun homme ne souhaite être dans cette situation. Il faut souligner que la 5-alpha réductase est l’enzyme responsable de l’hypertrophie de la prostate.

Pour éviter autant que possible les débuts gênants de l’adénome, un traitement à base de plantes est souvent proposé. Parmi ces plantes, on cite :

  • Les racines d’ortie :

ortie dioïque

On choisira l’ortie dioïque ou grande ortie qui a des propriétés anti-inflammatoires et empêche la croissance du tissu prostatique. On utilisera surtout les racines qui ont des effets bénéfiques sur l’adénome et la réduction des mictions trop fréquentes. Jusqu’ici, aucune étude scientifique n’a attestée que réellement les racines d’ortie sont efficaces pour prévenir l’adénome, toutefois, l’OMS (Organisation Mondiale de la Santé) et la Commission européenne reconnaissent son efficacité dans les traitements relatifs aux problèmes urinaires lorsque le cancer est écarté. Pour le docteur Jean-Michel Morel, enseignant de la phytothérapie à la faculté de Besançon, les racines d’ortie peuvent être prises sous forme d’EPS ou en décoction.

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  • L’épilobe :

L’épilobe est une jolie fleur rose des Alpes. Elle est surtout efficace pour réduire les mictions et renforcer le jet urinaire. Autrement dit, elle agit comme les inhibiteurs de la 5-alpha réductase à la seule différence qu’elle est naturelle. Elle s’utilise surtout sous forme de tisane, car ses principes actifs se trouvent dans les tanins, des substances solubles dans l’eau. Il existe plusieurs types d’épilobe, mais les espèces à petites feuilles sont très efficaces même si elles contiennent moins de tanins. Ces derniers peuvent être sources de troubles d’estomac, c’est pourquoi il convient d’en manger le moins possible. Certains disent que certaines cellules de l’épilobe peuvent prévenir le cancer de la prostate, mais cette hypothèse n’a pas encore été vérifiée.

  • Palmier nain :

Le palmier nain ou palmier de Floride réduit les mictions nocturnes. C’est notamment son fruit qui est utilisé en guise de médicament à l’adénome.

  • Prunier d’Afrique :

C’est l’écorce du prunier d’Afrique qui est utilisée pour prévenir l’adénome. Elle réduit également les mictions, mais étant une espèce en voie de disparition, il devient rare d’en trouver. Le prunier d’Afrique est originaire de Madagascar.

  • Les graines de courges :

graines de courges

Les graines de courge sont depuis longtemps utilisées par les Allemands pour leurs propriétés bénéfiques contre l’adénome bénin de la prostate. On les trouve facilement dans le commerce et outre ses vertus de prévention, elles se composent également d’autres nutriments bénéfiques pour la santé en général.

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  • Les tomates :

Si vous n’en consommez pas de manière régulière, il faut vous y mettre, car les tomates cuites réduisent les risques de cancer de la prostate. Une consommation, à raison de deux à trois fois par semaine suffit.

  • Le café :

Boire environ 6 tasses de café par jour diminue également les risques du cancer de la prostate. En plus, le décaféiné fonctionne également, car ce n’est pas la caféine qui donne cette propriété, mais plutôt les polyphénols contenus en quantité dans le café. Ce traitement préventif a été validé par le National Cancer Institute qui a mené l’étude sur 48 000 personnes. Ainsi, consommer ce volume de café au quotidien permettrait de réduire jusqu’à 60 % les risques de cancer.

 

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