Les questions sur la pollution aux particules
La pollution aux particules se trouve au centre des préoccupations actuellement avec autant de questions qui deviennent urgentes à répondre à savoir, ses causes, son ampleur, ses solutions et les mesures à prendre pour l’avenir.
Une première question se pose alors sur la définition d’une particule. Une particule est une poussière qui se trouve dans l’atmosphère et faisant un diamètre de 10 microns. Elle est aussi appelée PM10 dans le jargon scientifique. En ce qui concerne la France, plusieurs facteurs sont à l’origine de la présence de ces particules. Il y a d’abord les activités agricoles comme les épandages et les stockages d’effluents, ensuite l’industrie manufacturière, puis, le chauffage individuel et enfin le transport routier d’après l’Agence pour l’environnement (Ademe) et pour les PM10. Quant aux particules plus fines comme les PM 2,5, plus dangereuses, elles sont le plus retrouvées dans les zones urbaines à haute densité automobile.
Une seconde question concerne l’ampleur de la pollution actuelle et l’Ademe y répond par des réponses pas encore alarmantes malgré sa place parmi les pays déjà très touchés par ce type de pollution. Effectivement, plusieurs de ses grandes villes dont Lille, Grenoble, Paris, Nice ou encore Marseille affichent un dépassement de la concentration journalière de 40 à 50 microgrammes par m3, une concentration qui ne doit pourtant pas être atteinte pour plus de 35 jours par an. Et la situation s’aggrave tous les hivers notamment en Ile-de-France qui a été victime de 40 jours de dépassement en 2012 et de 33 en 2013 avec respectivement 4 et 6 jours au-dessus du seuil d’alerte.
L’on se pose alors la question sur le danger que ces particules pourraient provoquer. En réponse, on sait sans doute déjà que ces particules ont des répercussions sur notre santé notamment les inflammations au niveau des voies respiratoires causant toux, essoufflements et autres maux. Ces dangers sont plus ressentis par les sujets fragiles comme les enfants et les personnes âgées, les individus qui ont des problèmes cardiaques, les anciens fumeurs qui sont déjà fragiles des poumons ou encore les femmes enceintes. Et la pollution n’est pas dangereuse que pendant ses pics, à long terme, elle peut aussi être chronique pouvant être à l’origine de maladies plus graves comme les cancers, l’asthme, les maladies vasculaires ou encore la diminution de la fonction respiratoire.
Après cela vient alors la question sur les moyens de s’en protéger. Airparif répond à cela en donnant quelques recommandations à savoir celle d’éviter les activités physiques lors des pics d’alerte. En effet, si l’homme inhale 10 litres d’air en temps normal, pendant la pratique d’une activité physique, il en consomme jusqu’à 100 litres. Le groupe conseille aussi d’éviter les grands axes routiers et les sorties en début et en fin de journée. Quant au foulard ou au masque de chirurgie, cela ne servirait à rien vu que ces accessoires ne comportent pas de filtres à charbon.
Une dernière interrogation se porte sur les mesures à prendre pour le long terme, des mesures qui ont déjà été prises et les projets en cours. Certains gouvernements ont voulu mettre en place le projet de « zones à faibles émissions », quelques quartiers des villes qui seront interdites aux véhicules jugées trop polluants, mais le projet a été abandonné par d’autres puisque revenait à exclure directement les systèmes du carburant diesel. À part cela, un autre projet sur la circulation alternée va bientôt être réalisé ainsi qu’une expérimentation sur l’indemnité kilométrique pour les salariés qui viennent au travail en vélo.