Les causes de l’hémiplégie

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L’hémiplégie peut survenir chez certains patients à la suite d’un accident vasculaire cérébral. C’est une forme de paralysie qui touche un côté du corps, notamment le côté droit ou le côté gauche. Différentes parties de l’ensemble ou non peuvent être concernées : il peut donc s’agir du bras et/ou de la jambe et/ou du visage. Dans ce dossier, nous allons faire le point sur l’hémiplégie, notamment ses causes.

 

L’hémiplégie, une forme de paralysie

On peut définir l’hémiplégie comme l’atteinte du système nerveux central, ce qui explique la paralysie. Chez les patients touchés, la paralysie ne se présente pas de la même manière. En effet, elle ne concernera qu’un seul côté du corps, soit le côté droit, soit le côté gauche, mais elle peut concerner une ou plusieurs parties du corps. Si l’hémiplégie touche la partie gauche, c’est l’hémisphère droit du système nerveux qui est atteint et inversement.

quelles sont les causes de l'hémiplégie

Selon le handicap du moteur, l’hémiplégie prend différentes formes. On parle d’hémiplégie non proportionnelle si la paralysie ne concerne qu’un des membres est plus atteint que l’autre. Si le bras et la jambe du côté droit du corps, par exemple, qui sont touchés, il s’agit d’hémiplégie proportionnelle. Si le patient peut encore bouger ses membres, c’est une hémiplégie partielle dont il est atteint, mais c’est une hémiplégie totale, si les mouvements des membres ne sont plus possibles.

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Les symptômes de l’hémiplégie

De par les différentes formes d’hémiplégie, les symptômes diffèrent. Dans le cas d’une hémiplégie partielle, la force musculaire du sujet diminue et sa mobilité s’amoindrit. Ceux-ci se présentent par une maladresse, des troubles de marche avec une grande fatigue et/ou des chutes d’un seul côté. Un patient atteint d’une hémiplégie totale va jusqu’à perdre ses réflexes. Il peut également avoir le signe de Babinski : le fait de toucher le côté extérieur de la plante de son pied va provoquer une extension de son gros orteil et non, une flexion. Si les muscles de son visage sont atteints, il peut avoir une chute de la paupière ou un sourire asymétrique.

Lorsque l’hémiplégie s’est bien installée, d’autres symptômes peuvent apparaître. Il se peut que le patient représente une douleur au niveau des membres atteints. Il est à noter que la personne atteinte d’une hémiplégie, même si elle est totale, aura toujours cette capacité de penser et d’élaborer ses idées, mais elle aura des difficultés à s’exprimer, notamment à trouver les mots et à articuler. Elle peut également comprendre mal le sens des mots. Un hémiplégique peut aussi avoir une incontinence urinaire ou fécale et des troubles sexuels.

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L’hémiplégie, quelles sont les causes ?

les origines de l'hémiplégie

Il est à noter que toute personne ayant été touchée par un AVC peut être affectée par l’hémiplégie. Le risque est encore plus élevé chez les enfants et les bébés, surtout les bébés prématurés. Dans la plupart des cas, l’accident vasculaire cérébral ou l’AVC est la principale cause de cette atteinte du système nerveux. Quand un vaisseau sanguin dans le cerveau est obstrué ou rompu, il y aura un déséquilibre de l’oxygénation de l’hémisphère droit ou gauche, ce qui va conduire à l’hémiplégie.

Cependant, il n’y a pas que les personnes ayant été touchées par un AVC qui peuvent être exposées à l’hémiplégie. Cette dernière peut aussi résulter des hématomes, de la sclérose en plaques, des traumatismes crâniens, des infections comme la méningite ou des tumeurs. Pour le cas des tumeurs et des infections, l’hémiplégie va s’installer de façon progressive.

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Le diagnostic de l’hémiplégie

Comme pour toute autre maladie, il va falloir faire des examens pour confirmer qu’il s’agit bien d’une hémiplégie. Toutefois, ces examens pourront également déterminer sa cause et aussi les parties touchées. Cet ensemble d’informations permettra au médecin de prescrire le traitement le plus adapté. Pour ce faire, on réalise un examen neurologique qui va évaluer l’étendue de l’atteinte. Le neurologue peut aussi procéder au test de la présence du signe de Babinski. L’hémiplégie sera confirmée, si le gros orteil du patient fait une extension.

Il peut arriver que les symptômes de l’hémiplégie soient minimes, autrement dit, le patient peut tout simplement être maladroit ou avoir une grande fatigabilité des muscles. Dans ce cas, le diagnostic n’est pas si évident. Le médecin peut alors proposer de faire le test de la manoeuvrabilité de Barré. Ce dernier va permettre de trouver les déficits au niveau des membres. En complément de ces examens, il est également possible de faire un scanner ou un IRM pour définir les causes et un électroencéphalogramme, une échographie doppler ou une ponction lombaire pour avoir plus d’informations sur l’étendue et l’importance des lésions cérébrales.

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la rééducation pour traiter l'hémiplégie

Quels traitements pour l’hémiplégie ?

Une fois l’hémiplégie confirmée, le médecin va d’abord se pencher sur la cause. Pour éviter qu’elle s’aggrave, autrement dit pour la faire régresser, il faut se concentrer sur le traitement de la cause. Dans ce cas, le patient devra entrer en service spécialisé, notamment aux urgences neuro-vasculaires. Si cette cause n’est pas traitée correctement, l’hémiplégie peut s’aggraver en allant vers des complications respiratoires.

Il est à noter que l’hémiplégie en elle-même ne peut pas être traitée. Pour aider l’hémiplégique, le médecin prendra en compte les signes cliniques et les symptômes. Afin qu’il puisse retrouver sa mobilité, il devra suivre une rééducation. Même si la forme de la maladie n’est que partielle ou non proportionnelle, il faut commencer la rééducation le plus tôt possible pour éviter les complications et pour récupérer les déficits. La rééducation ne doit pas non plus se limiter au physique, mais elle doit aller jusqu’au cognitif et à la sensorielle. En complément de la rééducation, le médecin peut aussi donner des traitements médicamenteux pour traiter les symptômes de l’hémiplégie.

Le médecin peut aussi prescrire un accompagnement avec un orthophoniste si le patient a des troubles de parole. Ce sera un orthoptiste qui l’accompagnera s’il a des troubles oculaires. Pour un sujet ayant perdu son autonomie, un ergothérapeute peut également intervenir pour faciliter les gestes de la vie quotidienne.

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