La peste noire a entraîné une amélioration de l’humanité

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Dit comme cela, cette phrase pourrait choquer et pourtant, avant de vous enflammer, découvrez pourquoi elle a été dite.

Entre 1347 et 1351, la peste noire a fait d’énormes dégâts. Elle a englouti plus de la moitié de la population médiévale du 14ème siècle et a laissé derrière elle des larmes, des familles endeuillées, des orphelins, … bref, rien qui inspire joie et plaisir. On reconnaît donc que l’infection a été des plus tragiques, mais après avoir étudié les ossements de cadavres tués par la peste et de cadavres des générations après la peste, les chercheurs ont pu déterminer que c’était après tout un mal pour un bien. Explication …

Les chercheurs qui ont mené cette étude dont Sharon DeWitte de la South Carolina University ont été étonnés de voir que les descendants de ceux qui ont survécu à la peste du 14ème siècle ont connu une espérance de vie plus longue que leurs ancêtres. Si avant la peste noire, le nombre d’adultes qui ont vécu plus de 50 ans était infime, après l’épidémie, leur nombre a grandement augmenté. Conclusion : la peste noire a remodelé l’humanité, mais comment ?

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La peste noire

Après la peste, les survivants ont attaché une plus grande importance à leur hygiène de vie, car c’est son absence qui a entraîné l’épidémie. Ainsi, ils ont mené une meilleure vie que leurs proches décédés et ont eu accès à une alimentation abondante. Les survivants ont donc été en meilleure forme que ceux qui ont succombé à la maladie. Il faut effectivement souligner que la peste a surtout emporté les plus faibles, les malades et les personnes âgées. 10 ans plus tard, ces survivants et leurs descendants ont eu une barrière immunitaire plus coriace, c’est ce qui explique la faiblesse des nouvelles épidémies apparues en 1361, en 1368, en 1375, en 1382 et en 1390. Ces nouvelles infections n’ont effectivement pas entraîné les mêmes ravages que la première.

On peut alors dire que sans la première peste noire, l’homme n’aurait jamais prêté attention à sa qualité de vie. La peste a aussi contribué à améliorer génétiquement le genre humain, car seuls les plus forts ont survécu pour engendrer par la suite des descendants en meilleure santé.

Morale de l’histoire : il ne faut pas s’attarder uniquement sur les ravages des infections, mais voir au-delà, car qu’on le veuille ou non, elles entraînent toujours de bons changements sur le long terme.

 

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