Cancer du sein : peut-on réellement éviter les substances cancérigènes dans notre quotidien ?

Des chercheurs américains ont mené une étude sur le cancer du sein et ils ont pu déterminer une quinzaine de substances liées à notre vie quotidienne sont définitivement classées « à risque » surtout pour les femmes. Le problème qui se pose est que le fait de les avoir déterminés c’est bien, mais comment peut-on les éviter alors qu’il s’agit de substances dont on ne peut pas se passer ?

Quelles sont ces substances cancérigènes ?

En effet, parmi ces substances, on cite l’essence, l’échappement du diesel et des moteurs à essence, la fumée secondaire générée par la cigarette, les vapeurs de la cuisinière. Il y a aussi les produits chimiques délivrés par la combustion y compris la carbonisation d’aliments, le chlorure de méthylène que l’on retrouve surtout dans le dissolvant et les retardateurs de flamme qu’on retrouve dans de nombreux objets reliés à notre quotidien comme les rideaux, les peluches et meubles.

Le polyuréthane est également une substance à risque et on le retrouve surtout dans les mousses d’ameublement utilisées en grande quantité dans les équipements de voiture tels que le volant, tableau de bord, l’appui-tête, les accoudoirs ainsi que dans les panneaux d’isolation de la maison et dans les roulettes de caddy au supermarché. Ces chercheurs ont également classé comme substances « à risque » le percloroetilène. Il est utilisé en grande quantité dans les nettoyages à sec et il présente également un grand risque, car le produit est classé cancérigène de catégorie 3. C’est l’Union Européenne et le Centre international de recherche sur le cancer qui a abouti à cette conclusion.

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Comment les éviter ?

De par leur nature, il semble alors difficile de supprimer toutes ces substances de notre quotidien étant donné qu’elles jouent un rôle important dans notre maintien. Toutefois, selon Jennifer Maherou, la chargée de documentation scientifique de l’Association Sante Environnement, s’il est impossible de les éradiquer, il est possible de réduire notre exposition.

Pour ce faire, chacun doit avant tout faire un effort individuel et prendre conscience des dangers. Autrement dit, il n’y a pas que le gouvernement qui doit trouver des solutions pour nous protéger, mais si on y met tous du sien, nous qui sommes consommateurs, producteurs et autorités, peut-être, arrivera-t-on ensemble à minimiser les risques.

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En ce qui concerne les efforts individuels à fournir, chacun devrait éviter de se promener dans les rues aux heures de pointe pour ne pas s’exposer à la pollution élevée de ces moments, tout le monde devrait privilégier les balades ou les joggings dans des espaces verts, lorsqu’on utilise du dissolvant, mieux vaut ouvrir les fenêtres pour aérer l’air intérieur, si vous êtes du genre à vous maquiller au quotidien, préférez des marques écologiques et il en va de même si vous êtes peintre en bâtiment. Ce sont-là des efforts faciles à faire, mais ce qui est difficile c’est de trouver le bon compromis pour ne pas utiliser de rideaux ou la voiture.

Bref, le fait est donc qu’on ne peut pas réellement les éviter, mais en réduire l’utilisation. De toute manière, on sait depuis longtemps que toutes les substances sont néfastes, mais ce n’est que grâce à des études comme celle-là qu’on peut en connaître les réels risques.

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La prévention en huit points

Ces substances sont bel et bien cancérigènes, mais ils font partie de notre quotidien. Comme nous l’avons dit ci-dessus, on ne peut pas les éviter, mais on peut limiter notre exposition à ceux-ci. On peut donc résumer à travers ces huit points les préconisations de prévention :

• Limiter au maximum l’inhalation des émanations d’essence et de gasoil
• Se débarrasser ou ne pas acheter tout simplement des meubles avec de la mousse de polyuréthane et des meubles qui n’ont pas été traité avec des ignifuges,
• Mettre en marche la hotte de cuisine, même si vous ne comptez cuisiner que pour quelques minutes,
• En cuisine, limiter la préparation des aliments carbonisés, notamment les préparations au barbecue,
• Ne pas boire l’eau du robinet directement et la filtrer avec un filtre à charbon,
• Ne pas adopter des tapis résistants aux tâches, car ceux-là sont passés par des traitements avec ces substances cancérigènes,
• Ne pas utiliser de la peinture contenant du perchoroéthylène ou de solvant,
• Privilégier pour le nettoyage de sa maison un aspirateur avec un filtre HEPA à particules.

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Limiter les risques par une bonne alimentation

De nombreuses étudesont été déjà effectuées et d’autres sont en cours dans le cadre de cette lutte contre le cancer. Il y a des aliments et des substances alimentaires qui ont été portés au centre de ces études pour ces vertus anti-cancer. Pour réduire le risque de cancer, que ce soit du sein ou d’une autre cellule, il faut adopter une bonne alimentation et privilégier certains aliments.

Autant que vous le pouvez, pensez à mettre dans votre assiette des fruits et des légumes. Ils réduisent particulièrement les risques de cancers aérodigestifs. Il est conseillé de prendre au moins cinq portions de 80 à 100 g de fruits et de légumes par jour. Vous pouvez les consommer en nature, préparés, en conserve, cuits ou crus. Si vous devez prendre un jus de fruits, préparez-le vous-même, car les jus de fruits industriels contiennent beaucoup de sucre et peu de fibres.

Parmi les aliments ayant des vertus anti-cancer, on peut aussi citer ceux qui sont riches en fibres. Ces derniers ont divers effets biologiques qui vont diminuer les risques de cancer. On devrait donc essayer d’intégrer dans son alimentation des légumes secs qui sont riches en fibres au moins deux fois par semaine. Les produits laitiers ont aussi des propriétés anti-cancer de par le fait qu’ils renferment du calcium et des bactéries lactiques. Il est recommandé de prendre au moins deux produits laitiers par jour. Vous pouvez par exemple prendre du lait, un yaourt non sucré ou encore du fromage. Vous ne devez pas non plus abuser sur la quantité. En complément de cette alimentation, il faut aussi pratiquer une activité physique pour diminuer le risque de cancer.

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