Comment résoudre le problème de l’insomnie ?

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Une nouvelle approche de la lutte contre l’insomnie consiste à reléguer les médicaments en dernier recours. Celle-ci opte plutôt pour des solutions sans effets secondaires, plus faciles à mettre en place, et surtout plus efficaces. Les voici.


Améliorer le confort de la literie

Une literie neuve et de qualité vous procure un bon sommeil réparateur. Commençons par l’élément en contact direct avec le corps du dormeur : le Matelas. Ce dernier doit être ni trop mou ni trop dur. Cette caractéristique lui permet de bien soutenir la colonne vertébrale, tout en évitant de faire mal aux points de contact. Les dimensions de la literie sont également importantes. Pour deux personnes de taille moyenne, optez pour un matelas-140×190 qui vous offrira un couchage confortable.
Un Matelas doté d’une belle texture, bien aéré et fabriqué avec une matière hypoallergénique vous aidera à avoir un repos serein. L’indépendance de couchage est très importante pour un matelas-140×190. L’indépendance de couchage est bonne lorsque vous ne ressentez pas le mouvement de celui qui partage votre lit. À noter que de nombreuses causes d’une mauvaise nuit proviennent de son partenaire (ronflement, agitation nocturne, tirage de couverture…).

Bien aménager la chambre à coucher

Étant très réceptif aux couleurs, le cerveau a besoin d’une chambre aux couleurs reposantes comme le bleu ou le gris. Mixez avec du blanc. Pour l’ameublement, optez pour le strict minimum : lit, table chevet, fauteuil). Ne jamais surcharger la chambre. Et surtout, évitez d’y mettre une télévision ou un ordinateur. Attention ! Les ondes magnétiques des téléphones et de certains appareils électroniques peuvent perturber le sommeil.
Aérez votre chambre pendant la journée, et faites entrer la lumière naturelle. Le soir, maintenez la pièce entre 16 et 18 °C. Plongez-la dans le noir au moment de coucher, et isolez-la de tout bruit extérieur. Si vous avez besoin d’éclairage, optez pour une lumière douce de type veilleuse.

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Préparer convenablement le sommeil

Le sommeil se prépare quelques heures avant de plonger sous la couette. À commencer par une marche matinale. Elle entretient votre forme tout en vous permettant de bien dormir la nuit. Ne prenez pas une sieste au-delà de 16 h à partir de 19 h, éviter toute activité pouvant tendre les nerfs (sport intense, jeux vidéo, travail cérébral…). Évitez de prendre des bains chauds et de boires des boissons chaudes à partir de 21 h.
Préparer le sommeil consiste aussi manger léger pendant le dîner, et à éviter l’alcool et les boissons excitantes. Ne regardez plus un écran une heure avant de dormir. Utilisez ce temps pour une activité relaxante : faire un massage de couple, écouter de la musique, lire… Et lorsque le sommeil vous guette, arrêtez tout, éteignez la lumière et dormez.

Se tourner vers la psychothérapie

Cette solution est justifiée lorsque l’insomnie est le résultat d’un problème psychologique (deuil, rupture amoureuse, anxiété…). Ce suivi thérapeutique aide le patient à surmonter sa détresse émotionnelle et à lui procurer un état de mieux-être.
Cependant, l’insomnie peut mettre longtemps à s’estomper. D’où la nécessité de combiner cette solution avec celles déjà annoncées. Dans certains cas, le traitement médicamenteux est de mise.

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Suivre un traitement médicamenteux

Somnifère, hypnotique, cachet pour dormir… Ces mots désignent la même chose : médicament pour traiter l’insomnie. Il y a d’abord les benzodiazépines qui peuvent offrir une bonne nuit de sommeil, mais dont les effets secondaires sont à craindre. Il y a ensuite les apparentés aux benzodiazépines. Ces derniers sont des molécules améliorées afin de diminuer les effets indésirables comme la somnolence diurne. Et enfin, il y a les antihistaminiques. Efficace et sans danger si on respecte la posologie.
Bien qu’il existe des somnifères sans ordonnance, l’usage de ce type de médicament nécessite l’avis d’un médecin. Seul un praticien est apte à prescrire le médicament et la posologie nécessaire. C’est lui qui saura vous conseiller à propos de possible dépendance et d’éventuels effets secondaires.

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