Le cholestérol : indispensable à l’organisme

5/5 - (10 votes)

Depuis des décennies, les médecins disent que le cholestérol n’est pas bon pour la santé et pourtant, une étude vient de contredire cette « vérité ».

Les bienfaits du cholestérol

Tout le monde a du cholestérol dans son organisme, mais si certains en ont beaucoup, d’autres en a très peu, toutefois, l’idéal serait que son taux reste à la normale = 1. Au sein de notre corps, le cholestérol protège la paroi de nos cellules, favorise la production d’hormones d’où son effet antivieillissement, lutte contre les malformations et le handicap mental en cas de déficit grave et est bénéfique pour le cerveau. C’est pour cela que les personnes présentant un faible taux de cholestérol sont plus souvent sujettes à la dépression.

Autrement dit, le cholestérol est un allié de l’organisme alors pourquoi dit-on qu’il faut le combattre ?

Une erreur de diagnostic

cholestérol

La réelle cause est que les médecins des années 60 ont tout simplement fait une erreur de diagnostic et d’interprétation. Selon leurs déductions, le cholestérol a tendance à se déposer dans les artères et finit par les boucher en entraînant alors ce qu’on appelle « embolie ». L’embolie se définit par un blocage de la circulation sanguine et si un de vos artères est bouché, vous avez de gros risques de faire un infarctus (au niveau du coeur) ou un AVC (accident vasculaire cérébral lorsqu’elle se situe au niveau du cerveau). Bref, le diagnostic d’antan accuse le cholestérol comme étant la principale source d’embolie.

Pourtant, lorsqu’on examine les personnes souffrant d’infarctus, elles ont toutes un taux de cholestérol normal. De ce résultat est donc née une méta-étude plus approfondie concernant le cholestérol.

La méta-étude

Une méta-étude est une étude qui se base sur les résultats d’études précédentes. Pour la réaliser, les chercheurs se sont focalisés sur des résultats d’étude s’étalant sur une période de plus de 40 ans. Les synthèses et analyses menées ont permis de découvrir cette erreur de diagnostic et de mieux comprendre comment le cholestérol agit au sein de notre organisme.

Le cholestérol au sein de notre organisme

Le sang coule dans nos artères et en temps normal, si la personne est en bonne santé, le liquide s’écoule facilement sans laisser de trace. Il faut savoir que la paroi interne de nos artères est protégée par une fine pellicule qui rend le passage du sang aussi fluide comme s’il s’agissait d’eau sur une feuille. Des gouttelettes peuvent rester, mais elles finissent toujours par ruisseler et c’est ce que notre sang est censé faire.

Toutefois, lorsque le sang contient des « molécules carnivores », l’écoulement ne se fait plus de la même manière. En effet, ces molécules vont griffer la paroi interne des artères et y créer des trous. C’est là que le cholestérol intervient.

Le cholestérol sera le ciment qui viendra combler ces trous avec l’aide de calcium et d’autres substances de l’organisme. Autrement dit, il protège nos artères des effets néfastes des cellules carnivores.

Les cellules carnivores ou « radicaux libres »

le cholestérol

Les cellules carnivores sont aussi appelées radicaux libres. Notre organisme les puise dans la pollution, la fumée de la cigarette et les gaz d’échappement. Les déchets naturels produits par notre organisme suite à la production d’énergie et une mauvaise alimentation produisent également des radicaux libres. Pour avoir une image exacte de leur effet sur nos artères, imaginez une barre de fer humide qui entre en contact avec l’oxygène. Celui-ci va entraîner la rouille et c’est le même processus que reprend les radicaux libres sur nos artères.

Tant que notre organisme en contient, le processus des trous au niveau des artères et de la cimentation par le cholestérol va se reproduire encore et encore jusqu’à ce que la réaction immunitaire du cholestérol finisse par former une plaque. En effet, la multiplication des couches de cholestérol, qui à l’origine ont pour but de guérir nos artères, va devenir un problème et former ce qu’on appelle « plaque artérielle » ou « plaque athéromateuse ». Cette plaque, si elle augmente encore, entraîne l’embolie.

Résultat

Ce n’est pas le cholestérol qui est néfaste pour notre organisme, mais son action protectrice qui se répète trop de fois. Autrement dit, si vous avez trop de cholestérol, il faut chercher la cause ailleurs, car l’existence d’un taux élevé définit un autre problème au sein de votre organisme. L’hyper cholestérol est donc une conséquence et non pas la cause. Le taux élevé signifie que votre corps se bat contre quelque chose pour se défendre.

Réduire le cholestérol : à éviter

Auparavant, lorsqu’une personne présente un taux trop élevé de cholestérol, le médecin lui prescrit un traitement pour faire chuter ce taux or d’après cette méta-étude, il faut l’éviter à tout prix. En effet, puisque le cholestérol défend votre organisme, le faire baisser équivaut à priver votre organisme de protection ce qui le rend très vulnérable.

La solution serait alors de chercher la cause réelle de son augmentation et de traiter cette cause au lieu de chercher à supprimer la conséquence. Lorsque la cause sera traitée, votre taux de cholestérol reviendra à la normale automatiquement.

Soulignons que pour déduire un résultat si important, le Dr Malcom Kendrick et son équipe se sont basés sur les données du projet MONICA de l’OMS (Organisation Mondiale de la Santé). Ce projet étudie, en tout, 15 populations ce qui rend plus fiable les résultats de la méta-étude ainsi menée.

 

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *