De nouvelles avancées en matière de soins dentaires

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Un adulte possède 32 dents, toutes indispensables. Mais lorsque l’une d’entre elles est cassée, se déchausse ou se détériore, la visite chez le dentiste peut coûter cher. De nos jours, les soins dentaires deviennent presque inaccessibles, que ce soit pour remplacer ou pour soigner la dent. Désormais, la tendance est à l’implant dentaire, solution à laquelle s’ajoutent les nouveaux progrès dans le domaine de la dentisterie.

De quoi se compose la dent ?

Implanter une dent artificielle consiste à poser l’implant dans le tissu osseux, dans une cavité dite « alvéole ». Les dents de la mâchoire inférieure se situent sur la mandibule, tandis que celles du haut sont sur l’os maxillaire. Ce dernier et la mandibule (dans la surface d’implantation des dents) sont revêtus par une partie de la muqueuse dans la bouche : la gencive. Le parodonte est formé par la gencive et l’os, autrement dit le tissu qui supporte la dent.

La dent proprement dite est composée en deux parties : la racine (partie ancrée dans l’os) et la couronne (partie située dans la cavité buccale). La zone localisée entre la dent et la couronne est appelée collet.

On distingue dans une dent de nombreux tissus aux fonctions bien distinctes. La dentine est le tissu situé sous la dent. Il s’agit d’une structure dure qui est à l’origine de la forme de la dent. Elle ne possède pas de vaisseaux mais de nombreux petits conduits la traversent et constituent le prolongement vers les nerfs. L’émail est la partie qui recouvre la dentine et constitue une couche protectrice. Il est de couleur blanchâtre et constitue la zone la plus dure. En outre, il y a le cément, une couche qui préserve la dentine au niveau de la racine. Cette partie est moins solide que l’émail.

Au coeur de la dentine se situe la pulpe, qui est prolongée par des membranes radiculaires jusqu’au bout des racines. La pulpe se compose de vaisseaux, de tissus et de nerfs, assurant la vascularisation de la dent et donc sa survie.

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Les progrès dans la pose de la couronne dentaire

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Il s’agit d’un acte très répandu, qui requiert toutefois de nombreuses visites préalables chez le dentiste. Dans un objectif de gain de temps, les praticiens se servent parfois de robots qui fabriquent la couronne sur place. Il suffit alors de prendre l’empreinte, puis de procéder à la fabrication et la pose.

Avec les évolutions technologiques, il n’est plus nécessaire de prendre l’empreinte à l’aide de la pâte. Il existe actuellement des caméras qui reproduisent l’image de la mâchoire du patient en 3D sur un ordinateur. Ce dernier se charge alors du calcul de la dent, pour donner la forme approximative. Toutefois, le praticien peut modifier la forme obtenue comme il le souhaite.

Pour une prothèse, il n’est donc plus nécessaire d’attendre pour la fabrication de la couronne. Le robot se charge de tout, en utilisant un bloc de céramique, matière à la fois biocompatible et résistante.

Le temps que le robot reproduit la couronne, le patient n’attend pas plus de 20 minutes. Il peut ensuite procéder à l’essayage après des retouches finales. Dans le cas où la couronne dentaire s’emboîte bien dans la mâchoire, il suffit de donner au produit un aspect naturel grâce à l’utilisation de colorant. La couronne est cuite au four à 800°C pour l’obtention de la teinte définitive.

Cependant, les prothésistes jouent un rôle important pour la restauration et les actions correctives d’ordre esthétique. Par la suite, la couronne portée par le patient peut durer jusqu’à 15 ans.

 

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